« Un Kafka portugais. Gonçalo M. Tavares va-t-il devenir um produit d' exportation au même titre que le porto ou la saudade?
Impossible de résumer ce roman radieusement noir sinon qu'il ne cesse de brouiller les frontières entre la raison et la folie, l'horreur et la dérision, l'absurde et la gravité. Entre les Marx Brothers et Hannah Arendt. Audacieux mélange à savourer phrase par phrase. »
Elisabeth Barillé, Le Figaro magazine
« Avec une sidérante maestria qui rappelle Kafka ou Gombrowicz, Tavares nous interroge sur des sujets aussi graves que le mal, la folie ou la peur. Loin d'un énième pensum à thèse, ce brillant Jérusalem n'exclut toutefois pas l'humour, à l'occasion de quelques digressions surprenantes – sur les chaussures, les poils pubiens ou le danger des blagues ! »
Baptiste Liger, Lire
« Jérusalem est un grand roman sur l'enfermement et l'oppression, où Tavares affirme que l'on peut être, à tour de rôle, victime ou bourreau, puisque la neutralité humaine n'existe pas. »
Christine Ferniot, Télérama
« Magistral réflexion kafkaienne sur la peur, la folie et la douleur »
Lire
« Jérusalem est un grand livre. Le jeune auteur Gonçalo M. Tavares y mène une réflexion magistrale sur les frontières souvent ténues qui séparent l'humain de l'inhumain, la raison de la folie. »
Allan Kaval, Marianne
« Un roman [...] qui fait férocement penser aux deux « K » de l'Est du XXe siècle : Kafka et Kundera. [...] Une ballade romantique et stridente entre raison et folie, le mal et la survie, l'inné et l'acquis. »
Hubert Artus, Optimum
« Le plus grand don du jeune romancier Gonçalo M. Tavares réside dans sa capacité, en tant qu'écrivain, à réduire le monde en fragments pour le reconstruire à nouveau, comme s'il s'agissait de sa propre création. Chacun de ses livres (ou série de livres) est un kaléidoscope qui manipule la réalité pour mieux l'observer […]. Jérusalem est peut-être sa création la mieux réussie, un chef-d'œuvre original, profond et intelligent abordant le thème de la souffrance humaine. […] Un drame complexe et émouvant sur l'aliénation du monde contemporain. »
Alberto Manguel
« Poète, romancier et dramaturge, pour [Tavares] la poésie n'est pas incompatible avec la logique mais relève plutôt d'une forme de science individuelle qui peut aborder tous les sujets et faire usage de toutes les formes de langage. »
Les Belles étrangères
« Les éditions Vivianne Hamy proposent, en magnifique traduction, un seul volet d'une trilogie d'un auteur né en 1970, surgi en littérature en 2001, déjà couvert de prix et ayant, dans sa précocité flamboyante, abordé tous les genres, du théâtre à la poésie. Il est grand temps de prendre ce train en marche. »
« Magistral ! Et follement réjouissant »
Marianne Payot, L' EXPRESS
« Rarement oeuvre romanesque a possédé autant de densité. En cela, le poète et romancier Gonçalo M. Tavares est une révélation. Pour tenter de cerner l'inquiétante beauté de ce drame, [...] il faut se tourner du côté de Georg Kaiser, de Gottfried Benn, d'Ernst Toller ou des premiers poèmes de Johannes R. Becher, de la littérature et du théâtre expressionnistes. »
S. F., Magazine littéraire
"Tavares, le Kafka de Lisbonne. Il y a des débuts qui ne trompent pas. Celui du premier roman de Tavares, jeune auteur portugais, ouvre la porte d'un véritable univers. Lisez «Jerusalém» !! »
Valérie Marin La Meslée, Le Point
« Jérusalem traite aussi de la résistance. Les fous et les déjetés: tous debout contre la police de la pensée. »
Claire Devarrieux, Libération
« Parabole en forme de spirale, empruntant son rythme au montage des films expressionnistes allemands, distillant l'angoisse d'un Kafka mais imposant la distance érudite d'un Borges. »
Antoine Perraud, La Croix